INTRODUCTION AU BOUDDHISME


En quelques mots, être bouddhiste c'est celui ou celle qui à développé la sagesse et la compassion. Dans notre contexte sagesse ne signifie pas accumulation de connaissance, mais la capacité de voir la nature véritables de toutes choses.
Selon le bouddhisme, il n'est pas d'être humain, ou non, qui ne possède un peu de sagesse et de compassion, qui n'éprouve parfois un bon sentiment pour quelqu'un. Quel que soit son degré de négativité, tout être possède en lui un minimum d'amour, de bonté et de compassion ne fût-ce que pour lui même ou un seul être proche.
Dès que nous avons aperçu de la sagesse, dès que nous avons fait l'expérience de la vraie nature des choses, l'esprit devient paisible, libre de tout attachement et de tout avidité. Nous avons cessé de poursuivre ou de fuir les choses.
Or une qualité qui existe peut être développée. De la même manière, chacun de nous à un certain degré de compréhension, même instinctive, de ce qui est bien ou mal.
Lorsque nous sommes dans des situations difficiles, conflictuelles, nous sommes trop submergés par nos propres émotions négatives pour avoir le temps ou la présence d'esprit de penser à la compassion ou à la sagesse.
Le simple fait d'avoir entendu ou lu des enseignements sur la sagesse et la compassion ne nous changera pas immédiatement et ne nous transformera pas en de parfait bouddhiste.
Nous allons encore certainement nous mettre en colère si nous sommes de tempérament colérique, subir des situations difficiles, mais nous ne devons ni nous sentir coupables, ni même simplement mal à l'aise lorsque cela se produit.
Le plus important est ne pas s'attacher à cette colère, de ne pas la nourrir ni tenter de la justifier. Les émotions sont comme des vagues, et elles finissent toujours par se calmer.
Le succès historique du bouddhisme et son expansion en Occident résident dans le fait qu'il est un moyen de réalisation dans la manière de gérer ses émotions, de développer de la sagesse et de la compassion ouvert à tous, parce qu'il ne dépend pas de la fois ou de la grâce divine, mais d'une compréhension de la réalité intime des choses et du monde.
Le bouddhisme est né il y a vingt-cinq siècles en s'imposant comme une sagesse vécue tout en laissant à chacun le libre choix des enseignements.
La propagation des enseignements de Bouddha Gautama s'est faite avec une grande souplesse parce qu'il n'y a pas d'autorité supérieure qui, comme la Papauté, définit et impose une orthodoxie.
Le Bouddha dit que tout ce qui est composé est impermanent, par conséquent on peu conclure que tout ce qui est né mourra, ce qui à été accumulé sera dispersé et que ceux qui se rencontrent seront tôt ou tard séparé. Il n'est rien de composé qui ne change.
C'est pourquoi nous devons comprendre que tout est impermanent. 
Il a également dit je vous ai montré le chemin, c'est à vous de le parcourir.
N'acceptez pas mon enseignement par respect pour moi; examinez-le et redécouvrez la vérité.
Pour devenir à proprement parler "bouddhiste", on prend refuge dans le bouddha, en le considérant non pas comme un dieu mais comme un guide, comme le symbole de l'éveil. 
On suit également son enseignement, le Dharma, qui n'est pas un dogme mais un chemin.
Le bouddhisme n'a pas d'attitude conquérante, il opère plutôt une sorte de rayonnement spirituel.
Ceux qui désirent le connaître doivent eux-mêmes faire le premier pas et le découvrir au travers de leur propre expérience.
Le principale objet d'investigation du bouddhisme est la nature de l'esprit.
Il n'a que deux mille cinq cents ans d'expérience dans ce domaine ! voila pour l'authenticité.
Quand à sa vérité, que dire...........
Peut être que c'est ça vérité qui fait sa force.
Je crois qu'elle transparaît dans les faits et les personnes et résiste à l'épreuve du temps et des circonstances.

LE BOUDDHA, LE DHARMA ET LE SANGHA:

Parmi les trois joyaux,  le Dharma, désigne essentiellement l'enseignement de Bouddha et sa doctrine. et c'est seulement sa réalisation qui vous libérera et vous soulagera des souffrances de l'existence cyclique.

Le Bouddha, lui, est le maître qui vous montre le chemin de la réalisation, et le Sangha est la communauté spirituelle qui vous accompagne sur cette voie.
Ces trois joyaux ont le potentiel et le pouvoir de vous soulager du cycle des existences; mais il ne faut pas croire que ceux qui mettent en eux leur confiance, sont automatiquement délivrés, sans que s'y joigne la pratique.
Le Bouddha attribua sa réalisation et tout ce qu'il acquit , et accomplit, au seul effort et à la seule intelligence humaine.
Un homme, un simple homme, peut devenir le Bouddha, chacun possède en lui même la possibilité de le devenir, s'il le veut et en fait l'effort.
Il ne suffit pas de prendre de bonnes résolutions. Il faut en même temps comprendre que, pour votre propre bien, vous devez vivre en pleine conscience de la loi du Karma: 

Si vous accumulez les causes, vous serez confronté aux conséquences; si vous désirez un effet particulier, vous pouvez travailler à produire ses causes;et s'il est une conséquences particulière que vous souhaitez ne pas connaître, vous pouvez éviter de vous impliquer dans des actes qui la provoqueront.
Réfléchissez à la loi de causalité en ces termes: Il existe un lien certain entre les causes et les effets, les actions qui ne sont pas commises ne produiront jamais d'effet; mais une fois commises, elles ne perdront jamais leur potentialité même si le temps passe.

Le Bouddhisme et la France

Si l'intérêt du public Français et la pratique du bouddhisme se manifeste plus-tard au début du xxe siècle, cette belle histoire débute au moyen age avec les premières approches de l'Orient lancées par le pape Innocent IV après le concile de Lyon en 1245 qui envoie deux missions Franciscaine et dominicaine, dont celle d'André de Longjumeau envoyé du pape et ambassadeur de Saint-Louis qui voyage en 1245-1247 et en 1249-1251.
Le franciscain flamand Guillaume de Rubrouck (1215-1295) part du port de Soldaia (l'actuelle Yalta en Crimée) au début de juin 1253, de son propre chef et seulement accompagné d'un clerc franciscain, Barthélemy de Crémone qui lui sert d'interprète guide et d'un jeune esclave acheté à Constantinople grâce à la générosité de Saint Louis, pour rencontrer le grand Khan Mangou dans son campement itinérant près de Karakorum en Mongolie.
A son retour en août 1255, il écrit de Saint-Jean-d'Acre à Saint Louis pour lui dédier le récit de son voyage.
A partir de 1540, les Jésuites emboîtent le pas. Le Père Andrade atteint le Tibet en 1624.
En 1658, François Bernier (1620-1668) débarque dans le port de Surat, près du fleuve Narbada (Inde occidentale), sous le règne de Shah Jahan qui construisit pour son épouse en 1631 le mausolée du Taj Mahal.
Bernier est un esprit libre, pétri de curiosité, il se promène dans tous l'empire des Moghols, cette dynastie turque musulmane originaire de Samarcande.
Pendant huit ans, Bernier observe ce monde divisé entre hindouistes, bouddhiste et musulmans.
De nombreux textes seront regroupés à partir de 1720 dans la bibliothèque du Roi. En 1733, la première carte du Tibet dessinée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Urville est publiée à Paris.  
De 1750 à 1776, des fouilles archéologiques sur des sites bouddhiques Indiens sont entreprises par des chercheurs (Gentil, Anquetil et Duperron).
En 1822 l'ouverture de la société asiatique de Paris encourage un intérêt qui n'est encore partagé que par quelques érudits comme en témoigne en 1842 la publication de l'Essai sur le bouddhisme de Frédéric Ozanam (1813-1852).
En 1846, alors que les pères Régis Huc et Joseph Gabet, envoyés par Mgr Mouly, vicaire apostolique, pénètrent au Tibet et s'installent à Lhassa, le pape Grégoire XVI accorde à la société des Missions étrangères de Paris le monopole de l'évangélisation du Tibet.
De 1853 à 1859, paraît la traduction française du manuscrit des mémoires sur les contrées occidentales qui raconte le voyage au monastère-université de Nalanda que fît le moine pèlerin chinois Hiuan-tsang de 630 à 644.
Émile Guimet, accompagné du peintre Félix Régamey, débarquent en 1876 à Yokohama et découvre le Japon du Bouddha de Kamakura. Ce voyage donne lieu en 1878, à une exposition de six cents pièces dans une salle du Trocadéro à Paris.
En 1879, le premier musée Guimet est ouvert à Lyon pour abriter cette collection, avant d'être transféré à Paris en 1888.
Le catalogue des collections du musée Guimet publié en 1883 donne dans son introduction une description très précise des différentes écoles bouddhistes.
En 1889-1890, une expédition pour explorer le Tibet nord est conduite par Gabriel Bonvalot et le prince Henri d'Orléans, fils du duc de Chartres.
Henri d'Orléans y retournera en 1895. Jules-Léon Dutreuil de Rhins et le linguiste Francis Grenard sont chargés par le gouvernement français d'une mission géographique et ethnographique officielle à Lhassa en 1891.
Avec l'invasion du Tibet par les Chinois en octobre 1950, le génocide des Tibétains et la fuite du 14e Dalaï-Lama en mars 1959, l'arrivée en Europe des réfugiés du sud est asiatique et la mise en question des idéologies politiques et religieuses en Occident conduisent la jeunesse intellectuelle française à la découverte et la pratique des pensées et religions bouddhistes.
L'afflux dans les années 1970, des lamas Tibétains réfugiés en France stimule l'implantation de nombreux centres où sont représentées toutes les lignées du bouddhisme Tibétain.
L'institut international bouddhique qui est aussi le centre bouddhiste de Paris s'ouvre dans le bois de Vincennes en 1977.

 

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